La maladie d'Alzheimer
La prévention
Les chercheurs qui se penchent sur la maladie d’Alzheimer ont identifié plusieurs pistes qui
pourraient permettre de prévenir ou plus exactement de retarder l’avancée de la maladie.
Les études menées mettent en effet en valeur le lien entre les troubles cognitifs du type Alzheimer et certains facteurs de risques comme par exemple les problèmes cardio-vasculaire, le tabagisme, la sédentarité ou les mauvaises habitudes alimentaires.
Prévenir et repérer au plus tôt les premiers signes d’une maladie neurodégénérative sont une urgence car les neurones perdus le seront définitivement. Il est essentiel d’éviter une destruction massive de ces derniers, destruction responsable de signes cliniques déficitaires qui s’aggravent rapidement.
L’intérêt d’un diagnostic précoce de type clinico-biologique
Les tests neuro-psychologiques
sont de bons indicateurs.
L’IRM (Imagerie par Résonnance Magnétique)
quantifie de son côté l’atrophie hippocampique. L'atrophie des hippocampes est souvent l’un des premiers signes de la maladie d'Alzheimer. C'est d'ailleurs cette atrophie qui entraîne les pertes de mémoire et la désorientation caractéristiques de la maladie. Il s'agit d'un des marqueurs de la maladie dans ses premiers stades.
Le TEP scan
(Tomographie à Emission de Positons) au FDG (Fluoro-Desoxy-Glucose) visualise les zones cérébrales déficientes.
La biologie
montre des modifications du taux des protéines TAU et amyloïde dans le LCR (Liquide Céphalo Rachidien) qui sont en cause dans la dégénérescence cérébrale.
Les axes de la prévention
Aujourd’hui 2 axes sont disponibles :
- La stimulation cérébrale qui grâce à la plasticité neuronale peut créer de nouvelles synapses et ainsi compenser plus ou moins celles détruites.
Entretenir et prendre soin de son corps
- La protection vasculaire : celle-ci est bien connue : équilibre du diabète, d’une hypertension, d’une hyperlipémie, diète méditerranéenne, activité physique, …